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rencontres chorales - Les Mains D'Or- Bernard Lavilliers / Pascal Arroyo (2001) Lyriques - Les sans noms / Nancy

Les Mains D'Or - partition pdf 

Image de l'arrangement des voix 'Fa Fa' (Tenor/Alti) en relation de le voix Sop
Les mains d'or (Ré) - Bernard Lavilliers / Pascal Arroyo (2001)
Les sans noms / Nancy

1. Un grand soleil
noir tourne sur la vallée
Cheminée muettes - portails verrouillés
Wagons immobiles - tours
abandonné
Plus de flamme orange dans le ciel mouillé

On dirait - la
nuit - de vieux châteaux forts
Bouffés par les ronces - le gel et la mort
Un grand vent glacial fait grincer les dents
Monstre de métal qui va dérivant

Refrain
J'voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or

2. J'ai passé ma vie
là - dans ce laminoir
Mes poumons - mon sang et mes colères noires
Horizons barrés là -
les soleils très rares
Comme une tranchée rouge saignée sur l'espoir

On dirait - le
soir - des navires de guerre
Battus par les vagues - rongés par la mer
Tombés sur le flan - giflés des marées
Vaincus par l'argent - les monstres d'acier



Tenor et Alti


Fa
Fa Fa
Fa
(Descend) - Fa
Fa Fa


Fa fa-fa fa
Fa fa-fa fa-dah
Fa fa-fa fa
Fa fa (court)

Refrain (idem)






Fa
Fa Fa
Fa
(Descend) - Fa
Fa Fa


Fa fa-fa fa
Fa fa-fa fa-dah
Fa fa-fa fa
Fa fa (court)

refrain

3. J'peux plus exister là
J'peux plus habiter là
Je sers plus à
rien - moi, Y'a plus rien à faire
Quand je fais plus rien - moi
Je coûte moins cher
Que quand je
travaillais - moi - D'après les experts

J'me tuais
à produire, Pour gagner des clous
C'est moi qui délire
Ou qui devient fou
J'peux plus exister là, J'peux plus habiter là
Je sers plus à rien - moi
Y'a plus rien à faire

refrain x2




Fa fa-fa fa

Fa fa-fa fa-dah

Fa fa-fa fa

Fa fa (court)


Fa Fa
Fa
Fa
Fa
(Descend) - Fa
Fa Fa

Les jours d’après les défaites du peuple des usines par Bernard Lavilliers poète prolétarien aux bras nus. Laminés par le Capital, trahis par les politiciens, les travailleurs ne sont plus des travailleurs et n’ont plus que leurs yeux pour pleurer. No future… Minute papillon ! Quand la musique vient d’Amérique du sud, son rythme entêtant dit et redit que de Santiago à Longwy quand le peuple sera uni, c’est lui qui mènera la danse. L’avenir est entre nos mains d’or

 

 

I giorni dopo la sconfitta del popolo delle fabbriche( degli operai) di Bernard Lavilliers, poeta proletario dalle braccia nude. Schiacciati dal Capitale, traditi dai politici, i lavoratori non sono più lavoratori e a loro non restano che gli occhi per piangere. Nessun futuro..Un attimo! Quando la musica viene dal Sud America,il ritmo stordisce e non smette mai di ripetere che solo quando l'intero popolo da Santiago a Longwy sarà riunito, comincerà la danza.
Il futuro è tra nostre mani d'oro

In the days following a series of defeats suffered by factory workers, this song was written by the proletarian poet Bernard Lavilliers, literally and figuratively bras nus (with naked arms and of the people). Beaten down by capitalism, betrayed by politicians, workers are suddenly no longer workers and are left with nothing but their tears. There is no future. But hold your horses, its not over yet When the music comes from distant South America, it is carried by an intoxicating rhythm and promises over and over again, from Santiago to Longwy, to lead the dance that will unite the people. The future is in our hands of gold

 


e-mail mike@rencontreschorales.fr
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